Après « Ces petits riens si parisiens… », j’autoédite aujourd’hui « Capitaine Françoise » et bientôt les futurs titres de la collection « Mon libraire, ce héros ».
D’aucuns ne manqueront pas de se demander pourquoi je ne passe pas par un éditeur traditionnel. Mais oui, pourquoi ? Pour l’aventure, tout simplement.
Pour l’occasion de vivre une épopée créative de bout en bout ;
Pour ne pas dépendre du bon vouloir de quelqu’un d’autre ;
Pour décider du format et de la couverture qui me plaisent ;
Pour choisir mes collaborateurs quand j’en ai besoin ;
Pour être obligé de lever du coussin mon cul d’écrivain ;
Pour sillonner Paris comme une abeille qui pond du miel ;
Pour me demander ce qui m’attend au coin d’une nouvelle librairie ;
Pour sourire quand on m’y accueille chaleureusement ;
Pour sourire aussi quand on me claque la porte au nez ;
Pour savourer les belles rencontres qui émaillent mes escapades ;
Pour voir comment réalité et fiction flirtent à loisir ;
Pour me presser de finir mes manuscrits en cours ;
Pour vite autoéditer le prochain titre et recommencer.
Sans la diffusion de « Ces petits riens si parisiens… », je n’aurais pas eu l’idée d’écrire des aventures en librairies. Y retourner pour leur proposer les livres de la collection me semble la meilleure manière de boucler la boucle. Quitte à se serrer la ceinture, parce que c’est ça aussi, l’aventure.